Mi Barrio, mi ciudad, mi pueblo

Dans le cadre du cours d’espagnol et de l’axe du programme « Le village, la ville, le quartier » (« mi pueblo, mi ciudad, mi barrio ») les élèves de 2GT5, 2GT6 et 2GT7 ont créé une capsule vidéo afin de présenter les lieux qui leur tiennent à coeur. Les élèves ont ainsi eu l’occasion de découvrir ou redécouvrir la radio du lycée afin d’enregistrer les voix-off.

Merci aux documentalistes Louise Merlet et Emmanuelle Poquet qui nous ont accompagnés sur ce projet.

Voici certaines de leurs productions qu’ils ont accepté de partager.

Léo et Jean (2GT6)

Corentin (2GT6)

Aloys (2GT6)

Tao, Tim, William et Yanis (2GT5)

Valentin, Nathan, Yanis, Elio et Emerick (2GT5)

Maëlys, Thalya, Melvina et Thaïs (2GT5)

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Trois médailles d’or pour Rozenn Pineau, Marqueteuse
Tout commence en 1929 lorsque René Petit, Menuisier-Ebéniste et MOF, s’emploie à créer la Société
Nationale des Meilleurs Ouvriers de France afin de valoriser le travail manuel de qualité de 200
métiers, aspirant que d’aucuns ne puissent oublier « que l’intelligence de la main n’est pas inférieure
à celle de l’esprit ». En 1985, Paul Labourier, MOF (Meilleur Ouvrier de France, Chaudronnerie) et
enseignant dans le Morbihan, propose d’élargir ce concours aux nouvelles générations d’artisans et
ainsi né « Un des meilleurs apprentis de France ».
C’est l’implication et la passion de centaines d’artisans, poussés par la recherche de l’excellence au fil
des décennies, qui ont conduit plus de 6000 candidats âgés de moins de 21 ans à participer à ce
concours en 2024.
Parmi eux, Rozenn Pineau, élève en CAP Marqueterie au Lycée Nelson Mandela de Poitiers, s’est-elle
aussi lancée dans l’aventure.
Le sujet était le même pour tous les apprentis marqueteurs de France : Reproduire en Marqueterie le
dessin d’un tango, basé sur une œuvre d’Adrian Borda. Soutenue et guidée par son professeur
François Hapel et par son maître de stage la Marqueteuse Jocelyne Real, Rozenn a d’abord dû
interpréter son sujet en choisissant minutieusement les essences de bois qu’elle allait utiliser. Etude
du dessin, préparation des placages, découpe à la scie à chantourner, ombrage au sable chaud,
incrustation et ponçage… c’est après 130 heures de travail assidu que Rozenn a pu présenter son
œuvre au concours Départemental, puis Régional et recevoir la médaille d’or, gagnant sa place pour
le concours National. C’est grâce à la mobilisation des équipes du lycée Nelson Mandela que le 7, 8 et
9 juin Rozenn a pu voyager jusqu’à Lyon, où se déroulait le jury National à l’occasion du centenaire
des MOF. Elle est revenue au lycée avec une troisième médaille d’or, récompensant ses compétences
acquises lors de sa formation mais également sa détermination et son engagement pour avoir su
concilier son CAP et ce concours exigent.
Cette récompense est le résultat d’une année d’efforts rigoureux et enthousiastes mais c’est
également un atout considérable pour l’accès à l’emploi. En effet, une étude récente du groupe TEPP
(Travail, Emploi et Politiques Publiques) a démontré que les employeurs valorisent cette récompense
même lorsque celle-ci n’est pas la distinction la plus élevée qui peut être attribuée dans ce concours
en recevant plus facilement en entretien d’embauche.
Une clé en plus pour Rozenn, qui souhaite désormais travailler dans la Marqueterie et recherche
activement une entreprise pour évoluer dans son métier et participer à l’excellence de l’artisanat

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