Ce jeudi 15 février les élèves de Première suivant la spécialité SVT du lycée Mandela se sont rendus à la finale locale de “Ma thèse en 180 secondes”.

Les élèves du lycée Mandela et environ 550 autres lycéens venus de toute l’académie se sont retrouvés dans un amphi de l’Université de Poitiers.

Tous ces lycéens ont composé le jury qui avait pour mission de départager 9 candidats (5 filles et 4 garçons) sur la qualité de la présentation de leur thèse en 180 secondes.

C’est Léa MARTINEZ (à droite sur la photo), doctorante du laboratoire CERCA qui a su gagner les votes du jury en proposant un exposé particulièrement clair intitulé “Effets de la pratique des jeux de société sur le fonctionnement cognitif”.

Nos lycéens ont ainsi pu se confronter pour la première fois aux exigences d’un exercice de présentation orale puisqu’il leur était proposé d’utiliser la grille d’évaluation du Grand Oral du bac (rythme, ton, gestuelle, ..) afin de positionner les 9 candidats. Une bonne préparation pour l’oral de français de cette année et le Grand Oral de l’année prochaine !…

Deux vidéos à visionner pour les curieux :

• La vidéo du lauréat international de MT180s 2022 sur les enjeux de la communication.
• La vidéo de la gagnante nationale de MT180s 2022.

L’équipe de SVT et du CDI

Dans le cadre d’Action PLUS (Promotion Liaison Université Secondaire) douze élèves de première générale ont passé l’après midi du 25 janvier sur le campus SUD de l’université de Poitiers au sein de faculté des Sciences Fondamentales et Appliqués (SFA).

Dans un amphithéâtre, l’enseignante chercheuse en paléontologie et référente d’Action PLUS, Géraldine GARCIA, a tout d’abord présenté les différents laboratoires de recherches présents sur Poitiers en expliquant le lien avec les Masters proposés. Elle a ensuite présenté les différentes voies universitaires possibles ainsi que leurs débouchés.

• Visite du laboratoire de Paléontologie:

La visite s’est poursuivie au sein du laboratoire de recherche en paléontologie, PalévoPrim, où un doctorant, Olivier JANSEN, a présenté son parcours universitaire commençant à Namur en Belgique puis passant par une univerté anglaise jusqu’à sa thèse en cours à Poitiers sur « Evolution des vertébrés et des milieux humides autour de la limite K/Pg ».

Les élèves ont pu ensuite découvrir la collection dédiée à l’anatomie comparée et s’étonner de la taille d’une taille d’éléphant ou encore de la robustesse du crâne d’hippopotame. Une explication de l’environnement de l’époque de Toumaï a ensuite été faite.

Olivier JANSEN et les élèves dans la salle d’anatomie comparée

• Visite d’un laboratoire de Chimie:

La visite s’est terminée dans le bâtiment de chimie IC2MP avec un autre doctorant, Axel RIGOULET, qui prépare une thèse sur « Nickel-based catalysts for the selectiveelectroreforming of aldoses into value added compounds and hydrogen in a biomass-assisted electrolysis cell”. Dit comme cela, ça fait peur, mais il a su nous décrire son parcours tout d’abord orienté vers l’enseignement des sciences physique et chimie en collège ou lycée puis vers la recherche. Il a ensuite fait entrer le groupe dans son laboratoire de recherche.

• Les voies universitaires sont souvent difficilement associées à des métiers par les élèves car ces derniers pensent que les masters sont très généralistes alors qu’ils forment à des parcours spécifiques. Par exemple, il n’y a pas un master de chimie mais 6 parcours différents de master de chimie:

• Les parcours des 2 doctorants montrent que la trajectoire universitaire n’est pas une ligne droite mais que les changements de direction en fonction des rencontres et des découvertes sont la norme.

L’équipe SVT.

• Le premier, actuellement doctorant de Physique est passé par un lycée de Poitiers puis le Parcours Renforcé de Physique de l’université de Poitiers et une école d’ingénieur avec débuter sa thèse. Il pense actuellement basculer vers le métier d’enseignant de mathématiques en collège ou lycée.
• Une doctorante en Mathématiques, lycéenne sur Poitiers, a fait une école prépa avant de rentrer dans un école d’ingénieur et se rendre compte que l’aéronautique n’était pas ce qu’elle aimait. Elle est donc revenue à l’université de Poitiers pour faire un Master en mathématiques avant de préparer une thèse.
• Une doctorante en Physique a elle aussi présenté son parcours passant par le Master Sciences de la Matière dans la cadre de l’École Universitaire de la Recherche (EUR) l’amenant en faire un thèse en Physique des matériaux.